Ma
mémoire en chemin est aux pieds des racines.
Immanquablement, je leur
parlerai de cette musique
qui nous pose sur une
semblable symphonie.
Récital de noms et de
pleurs,
combien de morts ai-je dû
compter ?
Loin de leur apparence
humaine,
combien de morts ai-je dû
compter
après moi, ivres de mots
?
Le voyage des hommes
m’éblouit.
Je ne vendrai pas son
secret,
mon corps torturé en a vu
d’autres.
Je retrouve les raisons de
cet écrit
et je me perds dans
l’acharnement
verbal, d’une histoire
sans fin.
©Jamila
Abitar
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