Koutoubia,
ta pierre réveille un peuple,
réveille mon être oublié.

Ma mémoire, vivante, rougit de tes reflets....
J’ai avalé ton sable et j’ai pleuré mes frères.

Et trahie par mes frères, j’ai sursauté,
combien de fois, depuis cent ans !

Lucide comme cette lumière que l'on voit,
cette rencontre entre ces murs
qui embrassent l'intemporel.

©Jamila Abitar


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