Poème


La mort que jai vue me rend transparente.


Comme moi,

ils se rappelleront de la ville qui nous accueille,

des forces qui nous contrôlent.

Les signes qui font renaître

la geste des origines,

le triangle du soleil couchant,

ses horizons sur nos corps transparents.


Pâturages, aube naissante,

comme à laccoutumée, jallais écrire à droite

mon latin qui ne ressemble plus à rien.


Serait-ce cela la poésie, ce laissez-passer

autorisé par linvisible

qui transporte lexistence vers les âmes éveillées ?

(in A Marrakech, derrière la Koutoubia, ed. alfAbarre - Paris )


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