A Marrakech, derrière la Koutoubia






Cinq heures.
Sous un soleil de plomb,
Marrakech m’appelle.
La caravane approche, le cimetière se vide.

La dérive se trouve au bord du rivage.

Je rejoins le marché, le chemin des artistes.

Mogador me montre du doigt :

« Toi, qui viens chercher le rêve,
bois ce thé et souviens-toi
que d’autres t’ont précédé
sur le chemin de l’errance ! ».

©Jamila Abitar

Editions alfAbarre - février 2012, Collection Paroles nomades

http://alfabarre.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LES MORTS NE SONT PAS MORTS - BIRAGO DIOP

Poème de Saïda Menebhi

A Marrakech, derrière la Koutoubia